#Irland #Watercolor #Eire #Burren #Conemara #Killarney #Kerry #Cork
Voici la suite de mon voyage en Irlande durant l’été 2017.
Je prends un jour un peu plus tranquille à Sligo. J’en profite pour dessiner l’abbaye en ruine, qui m’inspire beaucoup.

Le soir, cela me démange et je vais jusqu’à la pointe, où je me baigne dans l’eau qui m’a toujours l’air bonne. J’en profite pour réaliser une aquarelle au soleil presque couchant. Ce sera donc mon bain de mer le plus au nord, en attendant de visiter le nord Irlande.

Le lendemain, je charge à nouveau mon vélo, prêt pour de nouvelles aventures et je pars vers Westport. Je vais prendre les routes les plus jolies possibles.
Je commence par me tromper de direction, cela arrive relativement souvent, que ce soit à pied ou en vélo !
Il fait assez beau, je crois de très beau paysage en revanche j’ai le vent contre une partie du temps.

Je fais un petit crochet par Easkey qui est un spot de surf, la côte est vraiment partout sauvage.

Je prends un bout de train entre Ballina et Castlebar. Puis je prends la route ensuite, mais cela n’a pas d’intérêt, trop de voiture, j’aurai dû prendre le train jusqu’à Westport. Les paysages traversés sont toujorus aussi enchanteurs. Je prends un détour à la fin car la route est ennuyeuse, si ce n’est dangereuse. Elle est suffisamment large pour que deux voitures passent, mais pas assez pour rouler tranquillement en vélo.
Ce jour là, je ne me baigne pas pour une fois. J’arrive à Westport en fin d’après-midi après je crois environ 130 km. Je m’installe d’abord puis je vais en ville où je bois un verre en dessinant.
Le lendemain, je prends aussi le temps pour une autre avant de partir pour le Connemara.

J’ai l’intention d’aller jusqu’à un « ecocamping » dans une endroit sauvage à coté de Clifden. Tout ces paysages sont toujours aussi enchanteurs, rien qu’à men souvenir j’en suis encore ému. Le vélo permet vraiment de bien être dans le paysage, comme la marche en montage. Je me sens faire partie du paysage.
Je longe d’abord la côte puis je traverse la presqu’ile en passant près d’un lac.
C’est en même temps la montagne et la mer, ce dont je rêve vraiment. Je me souviens de ce petit arbre dans le lac.
J’arrive le soir avant que le camping ne ferme. Je quitte la route principale, trop passante pour moi. Je préfère faire un crochet et rallonger mon chemin. Je suis certes fatigué, mais c’est toujours mieux. Je plante ma tente en croyant la mettre à l’abri du vent. Je vais ensuite me baigner. Je dine ensuite tranquillement dans la sympatique cuisine commune.

Le lendemain, je commence par une randonnée sur une ile que l’on peut rejoindre par une langue de sable presque toujours découverte, Omey Island. Elle est quand même pourvue d’un lac à l’intérieur ! J’amène de quoi me baigner, l’eau est vraiment transparente, même froide cela reste un bonheur.
Je prends le temps de faire plusieurs aquarelles.

Derrière on aperçoit les montagnes et à droite se trouve le camping.

Je pars en fin d’après midi vers Clifden, je passe par la route d’en haut avec un col relativement haut. Je passe ensuite dans Clifden puis je vais jusqu’à un chateau avant de rebrousser chemin.

Je dine sur le passage à Clifden, puis je rentre et là il se met à pleuvoir. J’avais laissé du linge à sécher ! J’arrive et là-bas il ne pleut pas. La nuit va être ventée et pluvieuse, je ne dormirai pas beaucoup. Le lendemain je prévois d’aller jusqu’à Gallway. Je voulais au départ faire une boucle supplémentaire, ce que je ne fais pas finalement. Je traverse une région de lac magnifique, où je crois davantage de moutons que de personnes.

Je m’arrête pour déjeuner près du lac de Camus, clin d’oeil à mon ami Albert !
Il pleut un peu. Je fais un petit détour vers la presqu’il ou il y a le terminal du ferry pour partir pour l’ile d’Aran. Je monte en haut d’une colline. Je redescends ensuite, me restaure et repars vers Gallway. 15 km avant Gallway je me trouve dans une grosse averse, je m’arrête dans un pub, mais il est déjà trop tard, je suis trempé jusqu’aux os. J’ai heureusement une combinaison qui sèche vite, mais les pieds sont trempés. Je continue un peu sous la pluie et j’arrive à un camping près de Gallway.
Je suis trempé. Des irlandais partagent leur repas avec moi, c’est sympa, chaud et bon. Je leur laisse l’adresse du site.

La nuit sera tranquille, sauf que je dors sous un lampadaire, il fait jour dans la tente !
Le lendemain, je pars pour le Burren, je ne pourrai pas aller jusqu’aux falaises du Moher. Un peu trop loin. Je vais d’abord me baigner près du camping là où les nageurs courageux ont l’air de se donner rendez-vous.
Je prends un café dans Gallway

Je m’arrête près d’un premier château que je ne dessine pas puis je m’arrête à Kinvarra. D’abord devant « Dunguaire casle », puis vers le port où je dessine à nouveau.


Je continue la route pour rentrer plus à l’intérieur des terres et je tombe par hasard sur une splendide abbaye en ruine. Il y a là un clocher rond qui ressemble à celui de Glendalough.

Au passage, le nom gaëlique n’est pas présent sur internet !

Voici le même bâtiment, vu de l’autre coté, je n’ai fait que l’esquisse sur place.
J’ai essayé de représenté le Burren, mais le temps passait, je ne l’ai qu’esquissé à l’aquarelle, mes yeux en sont marqués néanmoins.

Je passe devant un autre château dont je ne connais pas le nom. On a l’impression qu’il a été transformé à un moment en habitation.

Puis je retourne vers Galway. J’ai le droit à une averse, peut être à 5 km de Galway, juste le temps d’ouvrir le parapluie, d’essayer d’enfiler mes surchaussures. Je repars, il commence à faire nuit. Je dine à Gallway.
Le lendemain, je vais partir jusqu’à Killarney, en train et Bus, en passant par Limerick puis prendre le vélo pour commencer le tour du Kerry en deux jours. On m’a recommandé un camping.

J’arrive assez tard à Killarney, vers 15h et il pleut un peu. La route monte pas mal, jusqu’à Ladies view et au dela à un col.

Je parviens à grimper le col, même si je ne peux pas utiliser mon grand pignon. Puis le temps s’améliore, surtout, je n’ai pas de vent. J’ai choisi de prendre la route du centre et je passe par Sneem. Je ne savais pas que De Gaulle y avait passé un peu de temps, je prends tout de même le temps de manger un peu et de dessiner avant de reprendre le guidon.

Le camping est à Caherdaniel, que je rejoins avant qu’il ne ferme. La vue est magnifique.
le lendemain je me réveille de très bonne heure et j’aperçois au loin des dauphins ou peut être un peu plus gros, entre les deux péninsules du Kerry et de Dingle.
Je me baigne, l’eau est absolument transparente et meme froide c’est un délice.

Je poursuis ma route et je vais m’installer un peu plus loin sur l’ile de Valencia. La route surplombe la mer et les vues sont magnifiques, on aperçoit au fond les Iles Skellig.


Toutes ces petites iles en relief sont magnifiques. Ils y a un des cols que je monte à pied tellement il est pentu.
Je repars le lendemain pour aller jusqu’à Killarney. La côte nord est un peu moins découpée.


Je passe la soirée dans un pub avec de la musique

Le temps a passé et je me rapproche de la fin de mon séjour. Je prends ensuite le bus je crois pour Cork.
J’ai un peu de temps à Cork, dessiner le arché anglais puis partir en excursion.


Ballincollig

Je dors dans un B and B, j’aurai passé seulement 4 nuits en B and B. La tente aura bien servi !

Le lendemain, je prends encore le bus pour Rosslare, je découvre mon vélo crevé avant de partir et je m’aperçois au passage que ma pompe ne me permet rien de gonfler. Heureusement que j’ai croisé des hollandais, je parviens à regonfler le pneu.
Je vais dessiner mes derniers dessins avant de reprendre le bâteau. Ce sera la première fois que je parviens à « finir » un carnet.

La je prends un dernier bain.

Et j’ai même un peu de temps pour rendre hommage à mon vieux vélo peugeot. Je lui doit une fière chandelle !

En attendant, j’ai le temps de dessiner !

Sur le Ferry, avant le départ.

Je continue à dessiner sur le Ferry et jusqu’à l’arrivée à Cherbourg, même au delà !





La c’est ma Normandie presque natale !
A bientôt pour de nouvelles aventures, peut être cette fois ci le nord de l’Irlande ?
Voici un beau carnet de voyages ; merci pour ce partage de moments de découvertes, tu as fait de belles aquarelles et tu nous fais vivre de beaux moments de balades et de réflexions , bravo Ami Jacques et bravo aussi à ton vélo Peugeot !!
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