C’est le premier article sur le sujet que je mets sur ce site. Il est la suite des différents posts que j’ai publiés sur Linkedin. La formule est plus souple, les contenus peuvent être mis à jour et je pourrai également joindre des fichiers excels pour ceux qui sont intéressés.
Mots Clés
#covid19 #graphiques #comprendrepourfaire #départements #vague
•LES POINTS CLES
La « vague » tant annoncée a débuté autour du 16 octobre, dans beaucoup de départements qui ont vu pour certains les entrées à l’hôpital doubler voir tripler et cela sur tout le territoire (hors dom tom ou la vague semble être terminée)


•Les principaux départements concernés ne sont pas ceux de la première vague, ils sont situés dans ou dans les régions près des grandes métropoles (principalement autour de Lyon et Marseille).

Les 10 premiers départements en terme d’entrées à l’hôpital/million de personnes. Des départements peu peuplés (5,71, 43,39,73,26) sont concernés toutefois limitrophe des autres ainsi que des départements très peuplés. Il faudrait toutefois aller dans le détail des densités urbaines car la densité moyenne n’est pas la bonne variable et également les échanges entre départements.
Il y a eu donc un changement important fin septembre parmi les facteurs clés de la propagation, et sur une bonne partie du territoire. Dans les autres départements, les entrées à l’hôpital, bien qu’ayant beaucoup augmenté par rapport aux périodes passées restent inférieures à 30 par million (voir le détail en annexe, nombre d’entrée, croissance…)

•Son origine est inconnue, toutefois à noter qu’elle démarre 15 jours après la fin de l’épisode de froid du mois de septembre. L’interaction du froid et de certains virus est connue (c’est plutôt le fait que la chaleur détruit le virus).
Pour aller voir les profils du mois de septembre :
Les différentes mesures comme le port de masque sont sans résultats notables, du moins à comparer aux phénomènes « X » qui sont révélés par les courbes à partir de mi-octobre, pour les mesures de couvre feu, c’est encore un peu tôt, mais cela reste de toute façon bien plus faible que le ou les phénomène « X »
Compléments : les courbes par région, à noter qu’en groupant les départements, les moyennes et les valeurs baissent. Pour les villes, les données ne sont pas disponibles, sauf pour Paris, qui est à la fois ville et département.

Graphique du haut : A notre que les région « frappées » par la première vague, le sont moins pour la seconde, et que les régions denses moyennement touchés (Rhone Alpe, Paca…) pour la première, le sont davantage. Les zones « Ouest » telles que je les ai regroupées, restent moyennent touchées. A noter que les courbes démarrent à partir des données de mi mars, soit au début du confinement. Les mesures éventuelles annoncées ce soir ne porteront leurs fruits et ne seront visibles que d’ici 15 jours.
ANNEXES
Tableaux des entrées par million et de l’évolution entre les deux dernières semaines, par département


Les facteurs de contagion que j’ai identifiés
- la durée d’exposition potentielle au virus
- le froid
- le nombre de contact de proximité (donc la fréquentation de zone dense), par exemple une personne qui va faire 2 heures dans les transports en communs bondés (distance de 30 cm pour fixer les idées, avec en moyenne 6 voisins avec renouvellement des 6 personnes toutes les 15 minutes) : 6×8 = 48 personnes par jour, à comparer à une personne qui va aller faire ses courses en gardant toujours une distance de 1 m : 0 personnes/jour.
- le non ou faible renouvellement de l’air
- le volume d’air par personne (moins il y a d’air, plus le virus est concentré), même renouvelé. Une personne contagieuse émettra en permanence.