Auteur : Jacques COLIN DE VERDIERE
Point covid au 28 octobre 2020
C’est le premier article sur le sujet que je mets sur ce site. Il est la suite des différents posts que j’ai publiés sur Linkedin. La formule est plus souple, les contenus peuvent être mis à jour et je pourrai également joindre des fichiers excels pour ceux qui sont intéressés.
Mots Clés
#covid19 #graphiques #comprendrepourfaire #départements #vague
•LES POINTS CLES
La « vague » tant annoncée a débuté autour du 16 octobre, dans beaucoup de départements qui ont vu pour certains les entrées à l’hôpital doubler voir tripler et cela sur tout le territoire (hors dom tom ou la vague semble être terminée)


•Les principaux départements concernés ne sont pas ceux de la première vague, ils sont situés dans ou dans les régions près des grandes métropoles (principalement autour de Lyon et Marseille).

Les 10 premiers départements en terme d’entrées à l’hôpital/million de personnes. Des départements peu peuplés (5,71, 43,39,73,26) sont concernés toutefois limitrophe des autres ainsi que des départements très peuplés. Il faudrait toutefois aller dans le détail des densités urbaines car la densité moyenne n’est pas la bonne variable et également les échanges entre départements.
Il y a eu donc un changement important fin septembre parmi les facteurs clés de la propagation, et sur une bonne partie du territoire. Dans les autres départements, les entrées à l’hôpital, bien qu’ayant beaucoup augmenté par rapport aux périodes passées restent inférieures à 30 par million (voir le détail en annexe, nombre d’entrée, croissance…)

•Son origine est inconnue, toutefois à noter qu’elle démarre 15 jours après la fin de l’épisode de froid du mois de septembre. L’interaction du froid et de certains virus est connue (c’est plutôt le fait que la chaleur détruit le virus).
Pour aller voir les profils du mois de septembre :
Les différentes mesures comme le port de masque sont sans résultats notables, du moins à comparer aux phénomènes « X » qui sont révélés par les courbes à partir de mi-octobre, pour les mesures de couvre feu, c’est encore un peu tôt, mais cela reste de toute façon bien plus faible que le ou les phénomène « X »
Compléments : les courbes par région, à noter qu’en groupant les départements, les moyennes et les valeurs baissent. Pour les villes, les données ne sont pas disponibles, sauf pour Paris, qui est à la fois ville et département.

Graphique du haut : A notre que les région « frappées » par la première vague, le sont moins pour la seconde, et que les régions denses moyennement touchés (Rhone Alpe, Paca…) pour la première, le sont davantage. Les zones « Ouest » telles que je les ai regroupées, restent moyennent touchées. A noter que les courbes démarrent à partir des données de mi mars, soit au début du confinement. Les mesures éventuelles annoncées ce soir ne porteront leurs fruits et ne seront visibles que d’ici 15 jours.
ANNEXES
Tableaux des entrées par million et de l’évolution entre les deux dernières semaines, par département


Les facteurs de contagion que j’ai identifiés
- la durée d’exposition potentielle au virus
- le froid
- le nombre de contact de proximité (donc la fréquentation de zone dense), par exemple une personne qui va faire 2 heures dans les transports en communs bondés (distance de 30 cm pour fixer les idées, avec en moyenne 6 voisins avec renouvellement des 6 personnes toutes les 15 minutes) : 6×8 = 48 personnes par jour, à comparer à une personne qui va aller faire ses courses en gardant toujours une distance de 1 m : 0 personnes/jour.
- le non ou faible renouvellement de l’air
- le volume d’air par personne (moins il y a d’air, plus le virus est concentré), même renouvelé. Une personne contagieuse émettra en permanence.
Protégé : Partage de vie
Maroc Atlas et Marrakech 2004
Je suis parti pendant 15 jours avec un groupe et mes enfants alors agés de 5 à 10 ans. Nous avons fait une randonnée dans le haut atlas, plus exactement la haute vallée de la Tessaout. 









Irlande, la cote Ouest, Burren, Conemara, Killarney et Kerry, Cork
#Irland #Watercolor #Eire #Burren #Conemara #Killarney #Kerry #Cork
Voici la suite de mon voyage en Irlande durant l’été 2017.
Je prends un jour un peu plus tranquille à Sligo. J’en profite pour dessiner l’abbaye en ruine, qui m’inspire beaucoup.

Le soir, cela me démange et je vais jusqu’à la pointe, où je me baigne dans l’eau qui m’a toujours l’air bonne. J’en profite pour réaliser une aquarelle au soleil presque couchant. Ce sera donc mon bain de mer le plus au nord, en attendant de visiter le nord Irlande.

Le lendemain, je charge à nouveau mon vélo, prêt pour de nouvelles aventures et je pars vers Westport. Je vais prendre les routes les plus jolies possibles.
Je commence par me tromper de direction, cela arrive relativement souvent, que ce soit à pied ou en vélo !
Il fait assez beau, je crois de très beau paysage en revanche j’ai le vent contre une partie du temps.

Je fais un petit crochet par Easkey qui est un spot de surf, la côte est vraiment partout sauvage.

Je prends un bout de train entre Ballina et Castlebar. Puis je prends la route ensuite, mais cela n’a pas d’intérêt, trop de voiture, j’aurai dû prendre le train jusqu’à Westport. Les paysages traversés sont toujorus aussi enchanteurs. Je prends un détour à la fin car la route est ennuyeuse, si ce n’est dangereuse. Elle est suffisamment large pour que deux voitures passent, mais pas assez pour rouler tranquillement en vélo.
Ce jour là, je ne me baigne pas pour une fois. J’arrive à Westport en fin d’après-midi après je crois environ 130 km. Je m’installe d’abord puis je vais en ville où je bois un verre en dessinant.
Le lendemain, je prends aussi le temps pour une autre avant de partir pour le Connemara.

J’ai l’intention d’aller jusqu’à un « ecocamping » dans une endroit sauvage à coté de Clifden. Tout ces paysages sont toujours aussi enchanteurs, rien qu’à men souvenir j’en suis encore ému. Le vélo permet vraiment de bien être dans le paysage, comme la marche en montage. Je me sens faire partie du paysage.
Je longe d’abord la côte puis je traverse la presqu’ile en passant près d’un lac.
C’est en même temps la montagne et la mer, ce dont je rêve vraiment. Je me souviens de ce petit arbre dans le lac.
J’arrive le soir avant que le camping ne ferme. Je quitte la route principale, trop passante pour moi. Je préfère faire un crochet et rallonger mon chemin. Je suis certes fatigué, mais c’est toujours mieux. Je plante ma tente en croyant la mettre à l’abri du vent. Je vais ensuite me baigner. Je dine ensuite tranquillement dans la sympatique cuisine commune.

Le lendemain, je commence par une randonnée sur une ile que l’on peut rejoindre par une langue de sable presque toujours découverte, Omey Island. Elle est quand même pourvue d’un lac à l’intérieur ! J’amène de quoi me baigner, l’eau est vraiment transparente, même froide cela reste un bonheur.
Je prends le temps de faire plusieurs aquarelles.

Derrière on aperçoit les montagnes et à droite se trouve le camping.

Je pars en fin d’après midi vers Clifden, je passe par la route d’en haut avec un col relativement haut. Je passe ensuite dans Clifden puis je vais jusqu’à un chateau avant de rebrousser chemin.

Je dine sur le passage à Clifden, puis je rentre et là il se met à pleuvoir. J’avais laissé du linge à sécher ! J’arrive et là-bas il ne pleut pas. La nuit va être ventée et pluvieuse, je ne dormirai pas beaucoup. Le lendemain je prévois d’aller jusqu’à Gallway. Je voulais au départ faire une boucle supplémentaire, ce que je ne fais pas finalement. Je traverse une région de lac magnifique, où je crois davantage de moutons que de personnes.

Je m’arrête pour déjeuner près du lac de Camus, clin d’oeil à mon ami Albert !
Il pleut un peu. Je fais un petit détour vers la presqu’il ou il y a le terminal du ferry pour partir pour l’ile d’Aran. Je monte en haut d’une colline. Je redescends ensuite, me restaure et repars vers Gallway. 15 km avant Gallway je me trouve dans une grosse averse, je m’arrête dans un pub, mais il est déjà trop tard, je suis trempé jusqu’aux os. J’ai heureusement une combinaison qui sèche vite, mais les pieds sont trempés. Je continue un peu sous la pluie et j’arrive à un camping près de Gallway.
Je suis trempé. Des irlandais partagent leur repas avec moi, c’est sympa, chaud et bon. Je leur laisse l’adresse du site.

La nuit sera tranquille, sauf que je dors sous un lampadaire, il fait jour dans la tente !
Le lendemain, je pars pour le Burren, je ne pourrai pas aller jusqu’aux falaises du Moher. Un peu trop loin. Je vais d’abord me baigner près du camping là où les nageurs courageux ont l’air de se donner rendez-vous.
Je prends un café dans Gallway

Je m’arrête près d’un premier château que je ne dessine pas puis je m’arrête à Kinvarra. D’abord devant « Dunguaire casle », puis vers le port où je dessine à nouveau.


Je continue la route pour rentrer plus à l’intérieur des terres et je tombe par hasard sur une splendide abbaye en ruine. Il y a là un clocher rond qui ressemble à celui de Glendalough.

Au passage, le nom gaëlique n’est pas présent sur internet !

Voici le même bâtiment, vu de l’autre coté, je n’ai fait que l’esquisse sur place.
J’ai essayé de représenté le Burren, mais le temps passait, je ne l’ai qu’esquissé à l’aquarelle, mes yeux en sont marqués néanmoins.

Je passe devant un autre château dont je ne connais pas le nom. On a l’impression qu’il a été transformé à un moment en habitation.

Puis je retourne vers Galway. J’ai le droit à une averse, peut être à 5 km de Galway, juste le temps d’ouvrir le parapluie, d’essayer d’enfiler mes surchaussures. Je repars, il commence à faire nuit. Je dine à Gallway.
Le lendemain, je vais partir jusqu’à Killarney, en train et Bus, en passant par Limerick puis prendre le vélo pour commencer le tour du Kerry en deux jours. On m’a recommandé un camping.

J’arrive assez tard à Killarney, vers 15h et il pleut un peu. La route monte pas mal, jusqu’à Ladies view et au dela à un col.

Je parviens à grimper le col, même si je ne peux pas utiliser mon grand pignon. Puis le temps s’améliore, surtout, je n’ai pas de vent. J’ai choisi de prendre la route du centre et je passe par Sneem. Je ne savais pas que De Gaulle y avait passé un peu de temps, je prends tout de même le temps de manger un peu et de dessiner avant de reprendre le guidon.

Le camping est à Caherdaniel, que je rejoins avant qu’il ne ferme. La vue est magnifique.
le lendemain je me réveille de très bonne heure et j’aperçois au loin des dauphins ou peut être un peu plus gros, entre les deux péninsules du Kerry et de Dingle.
Je me baigne, l’eau est absolument transparente et meme froide c’est un délice.

Je poursuis ma route et je vais m’installer un peu plus loin sur l’ile de Valencia. La route surplombe la mer et les vues sont magnifiques, on aperçoit au fond les Iles Skellig.


Toutes ces petites iles en relief sont magnifiques. Ils y a un des cols que je monte à pied tellement il est pentu.
Je repars le lendemain pour aller jusqu’à Killarney. La côte nord est un peu moins découpée.


Je passe la soirée dans un pub avec de la musique

Le temps a passé et je me rapproche de la fin de mon séjour. Je prends ensuite le bus je crois pour Cork.
J’ai un peu de temps à Cork, dessiner le arché anglais puis partir en excursion.


Ballincollig

Je dors dans un B and B, j’aurai passé seulement 4 nuits en B and B. La tente aura bien servi !

Le lendemain, je prends encore le bus pour Rosslare, je découvre mon vélo crevé avant de partir et je m’aperçois au passage que ma pompe ne me permet rien de gonfler. Heureusement que j’ai croisé des hollandais, je parviens à regonfler le pneu.
Je vais dessiner mes derniers dessins avant de reprendre le bâteau. Ce sera la première fois que je parviens à « finir » un carnet.

La je prends un dernier bain.

Et j’ai même un peu de temps pour rendre hommage à mon vieux vélo peugeot. Je lui doit une fière chandelle !

En attendant, j’ai le temps de dessiner !

Sur le Ferry, avant le départ.

Je continue à dessiner sur le Ferry et jusqu’à l’arrivée à Cherbourg, même au delà !





La c’est ma Normandie presque natale !
A bientôt pour de nouvelles aventures, peut être cette fois ci le nord de l’Irlande ?
Irlande, 2017. La côte est, de Rosslare à New Grange et traversée jusqu’à Sligo.
#Irland #East Cost #Rosslare #Glendalough #Newgrange
J’ai fait au moins une cinquantaine d’aquarelle, avec ou sans encre et de tailles différentes. Ceci est un premier jet, je complèterai ensuite ! Je pense y rajouter des photos, cela va prendre du temps.
Je suis parti durant l’été 2017, cette fois-ci en vélo, c’était plus approprié ! Pour l’Irlande. A nouveau pour être et faire partie du paysage. Le temps a été assez clément, même si je n’ai pas été assez réactif et que j’ai laissé une fois l’eau me mouillé vraiment. Le douches froides durent environ 15 minutes, contre 6 minutes pour les douches chaudes dans les campings, mais si on n’est pas à l’abri ou sous un parapluie, c’est l’inondation assurée, surtout pour les pieds (le reste sèche très vite). Je n’ai pas encore trouvé la solution pour les chaussures.
Le vélo que je prends est un vélo de route peugeot des années 1980, cadre double vitus (cadre en acier à épaisseur variable) avec deux plateaux. Les roues sont des roues mavic d’origine, ce sera un peu léger pour la roue arrière et son chargement.

Je suis parti d’Angers le 24 Juillet, j’ai pris le train avec mon vélo jusqu’à Valognes (Nord de la Manche), j’ai fait une visite familiale vers la pointe de Saire et puis je suis reparti le lendemain. J’ai eu de la pluie et du vent avant d’arriver au Ferry, et j’ai dû faire un détour et passer par la ville. Je suis arrivé trempé au ferry. De mémoire je n’aurai qu’une fois ce type de météo en Irlande.

Dans le Ferry, plus de motos que de vélo avec toujours un bon accueil de tous les deux roues.
Ensuite, c’est 18 heures de Ferry. Cette fois ci, je n’ai pas pris de cabine. Je dors à même le sol dans mon duvet et c’est somme toute assez confortable.

Le coucher du soleil sur le Ferry
Je sors du Ferry assez rapidement vers 16h. Je décide de bien avancer pour pouvoir visiter Glendalough le lendemain. Le début de la route est sans interêt jusqu’à rejoindre we…. soit une vingtaine de kilomètre Ensuite c’est plus joli, la route longe la mer que je ne peux pas voir. Je m’arrête pour boire, durant une averse : gagné, ensuite, plus de pluie. On me recommande la prudence en vélo, vu l’étroitesse des routes. Il ne fait pas très chaud, mais en pédalant j’ai vite chaud. Je vais jusqu’à Courtdown pour trouver une chambre, au bord de la mer. J’arrive un peu tard pour diner.
Le lendemain matin je prends un petit bain de mer avant le petit déjeuner, l’eau est autour de 15, mais je n’aurai jamais froid durant tout le séjour et j’essaierai de me baigner un peu chaque jour. Je casse un rayon, ma vieille roue mavic ne tiendra peut être pas le coup.

Je repars ensuite, pour tenter d’aller jusqu’à Glendalough.
Je fais réparer ma roue à Gorey, j’en profite pour boire un café.
Je me trompe de route après avoir pris un café dans une station service à Woodbridge. Je m’arrête à Rath, Jacobswell B and B pour manger un morceau, j’ai été pas mal mouillé, plutôt par le crachin. J’arrive à Glendalough vers 16h. Il crachine, une des aquarelles sera co-peinte par le crachin ! De nombreux petits moustiques me piquent, aussi je fais une ou deux aquarelles et j’esquisse le reste que je complèterai plus tard.

Gendalough, réalisé sur place
Faite sous la pluie, vous pouvez voir les petites gouttes !

Gendalough, réalisé après coup

Gendalough, réalisé après coup

GVue de Gendalough, réalisé après coup
Je repars ensuite et je vais jusqu’à Ronwood. Là je cherche un B and B. Je m’arrête dans un pub, je discute un peu avec des Irlandais, qui me propose d’aller chez des connaissances. On m’indique un bien loin et sur le trajet paf ma chaine casse ains iq ue le dérailleur. Du coup je repars vers la ville en poussant mon vélo. Je trouve un camping et y installe ma tente. Je demande au camping qui il y a comme réparateur, ils m’indique qu’il y en a un à 25 km environ. Louer un vélo… Je vais au pub et là, il y a au moins deux personnes qui se proposent de m’aider. Je montre un peu mes dessins au passage, j’avais emmené les pièces et un réparateur prend mon vélo et le répart le soir. Je le récupère le lendemain matin à 8h30 ! Magique, j’aurai encore une autre bonne surprise plus tard à Sligo.
Je décide d’éviter Dublin en prenant le train à Bray et en m’arrêtant à Rust and Dust. Pour aller à Bray, je fais quelques détours en manquant des passages sous l’autoroute. C’est un peu l’inconvénient de faire du vélo seul, il y a un seul cerveau ! Je passe un petit col raide, je dois poser le pied à terre vers le haut du col. Je me rassure en voyant un cycliste monter, sans bagage et avec des plus petits rapports que moi en danseuse. Il faut dire que je n’utiliserai pas le plus grand pignon de tout le voyage.

Vue de la gare de Bray, j’ai enlevé les poteaux électriques, c’est l’avantage du dessin par rapport à la photo, on peut enlever ce que l’on veut !
J’embarque le vélo dans le train, je crois qu’il faut changer à Malahide, quelquechose comme cela.
Le trajet est magnifique en train (le train passe à un endroit complètement différent de la route).
Je descend à Dust and Rust et je cherche un camping à Dust, en bord de mer. Je plante la tente, j’y trouverai là des hollandais qui randonnent en famille avec des vélo plus robustes que le mien. Je pars ensuite vers la route de la côte, j’ambitionne d’aller jusqu’à New Grange, mais c’est un peu loin. Je vais jusqu’à Balbriggan, cette fois-ci sans bagage, ça fait du bien d’être moins lourd. Je ferai ainsi quelques randonnées circulaires pendant mon séjour.

Balbriggan, il y a des tours rondes (tours normandes je crois) tout le long de la côte.

Vue de Skerries sur l’île la plus proche.
Sur le chemin du retour, j’aperçois, au sud de Skerries des Huitriers Pie je crois, j’ai pris des jumelles et un reflex avec un téléobjectif et je ne regrette pas. J’apercevrai également des phoques au nord de Skerries, sur mon retour de New Grange. Je me baigne en rentrant au coucher du soleil. Il ya une petite cuisine qui s’éteint à 22:00. Des douches payantes, mais ça va. Je n’aurai jamais froid la nuit, j’ai pris mes affaires de randonnée de montagne, tente très légère, duvet chaud et drap de couchage en soie. Le seul problème est la condensation dans la tente, j’ai une bache qui me permettra à force d’essai de ne pas être mouillé.

Le jour suivant, je vais à New Grange, aller en partie en train, jusqu’à Drogheba. J’ai le doirt à plusieurs averses, heureusement, je parviens à me mettre à l’abri pour chacune d’entre elles.
Je m’arrête à Dust en attendant le train, en voici l’église qui à l’air fortifiée. averses et ciel bleu se suivent.

A Drogheba, j’attends aussi que l’avers soit passée pour aller vers New Grange. Par chance il y a une course de vlo, ce qui fait que pour une fois les voiture sont absentes de la route.

Le champs me manque un peu pour réaliser cette vue. Je me rends compte que je suis capable de zoomer pour agrandir un détail, mais que représenter une image plus grande que mon champ visuel est pour l’instant impossible.
Je réalie ces quelques croqui à l’intérieur de la construction, qui est vraiment mystérieuse (la chambre intérieure n’est éclairée qu’au solstice d’hiver). Il est interdit de photographier à l’intérieur. Cette construction devait être visible de très loin. En l’absence de texte, l’utilisation n’en n’est pas vraiment connue. Je reviens ensuite en vélo jusqu’à Rust, en m’arrêtant vers Skerries pour voir les phoques et les oiseaux.
Le ciel est assez couvert, avec quelques gouttes, mais le trajet reste assez agréable. Un petit arrêt pour des courses et pour boire et c’est reparti.
Le lendemain, je prends le temps de faire une grande aquarelle de la plage du camping.

Je pars ensuite autour de Dublin, en particulier voir la presqu’il de Howth

La route est un peu ennuyeuse au départ, traversant les échangeurs et la ville. La presqu’ile est beaucoup plus jolie.

Je monte au sommet de la colline avant de redescendre. Je reprends un bout de train ensuite afin d’éviter la partie ville du parcours.
Le lendemain, je prends le train à partir de la gare centrale de Dublin pour rejoindre l’autre côte à Sligo.

Là je crois que j’ai encore des rayons qui cassent, je me dis que jes ferai réparer à Sligo. J’arrive à Sligo vers 16 h et je cherche un réparateur. Je fais changer les rayons et je me décide à changer la roue, mais il faut chercher un réparateur qui a ce qu’il faut. Je le trouve après maintes recherches. Je trouve d’abord mon logement puis je vais à la recherche du répareteur. Il me dit que le vélo ne sera peut être près que le lendemain. Je lui laisse le vélo, prêt à attendre le lendemain. J’ai le temps d’aller me promener vers une petite étendue d’eau et là je fais un premier dessin.

Le temps que je dessine et le réparateur me rappelle : le vélo est prêt. La somme est modique pour une roue plus moderne que ma Mavic d’origine. Le réparateur me parle d’un héros Irlandais cycliste dont je ne me rappelle pas le nom. Il me donne une carte du tour du lac. Et je me lance donc vers 18 h faire le tour du Lac, soit environ 60 km. C’est un plaisir, rouler à nouveau sans bagage et sans crainte de casser un rayon.
Je passe devant un petit sanctuaire dans lequel s’écoule une charmante rivière. Le lieu est calme avec quelques visisteurs. Je rentre ves 20h30 à ma chambre pour aller dîner.

Qui suis je ? voyage dans ma vie.
Je suis né dans la région parisienne il y a un peu plus de 50 ans et j’ai pas mal bougé à partir de 12 ans, d’abord pour ma scolarité puis pour des raisons professionnelles. Je suis souvent parti en Allemagne, puis dans d’autres pays quand j’ai eu les moyens et j’ai été travailler durant des périodes plus ou moins longues au Cameroun, au Sultanat d’Oman, à Chicago en Angleterre et en Russie (en y repensant, je pense que je n’en ai pas assez profité, mais mes carnets me disent parfois le contraire). J’ai commencé tôt le dessin en noir et blanc avec plutôt des engins bizarres et des voitures. Je voyais souvent les oeuvres d’un grand oncle que je n’ai jamais connu et dont le nom est Georges Bly-Huardel (ses gravures continuent à bien se vendre en Angleterre).
Il a fait de nombreuses gravures dont une de Notre-Dame que je voyais à chaque fois que j’allais voir ma grand-mère. J’ai surtout appris scolairement le dessin industriel, en 6ème si je me rappelle bien, la perspective, les crayonnés, et l’utilisation du rotring qui rend surtout les doigts noirs. J’avais commencé une BD en noir et blanc avec un de mes cousins. Je voyais aussi des toiles d’un des oncles de la famille, Jean Hallé. La lumière douce et les paysages du nord Cotentin m’ont bien inspiré.

Ma chambre préférée, année 1980 Réville, Cotentin
J’ai souvent dessiné en cours et j’ai encore dans mes doigts le portrait d’un prof de math bien aimé, du nom de Marsal et qui ressemblait un peu à Giscard. J’ai vraiment commencé les carnets de voyages en 1987, année où j’ai passé 5 semaines en Russie, sans appareil photo et j’ai dessiné au stylo bille de nombreux monuments.
Je m’exerçais aussi souvent dans le métro à prendre des scènes.
J’avais fait une première aquarelle vers l’âge de 16 ans, j’étais entraîné par mes cousines qui ont fait de vrais carrières artistiques. Pour ma part, cela a été beaucoup moins poétique mais la peinture et la musique m’ont toujours apporté le bol de gaité et d’air pour me remettre d’un monde professionnel que je trouvais un peu gris et trop sérieux.

J’ai recommencé mes premières aquarelles à partir de 1988, ma grand-mère m’avait offert une petite boîte Rowney et j’ai tout de suite accroché. Puis un peu d’huile par la suite. Je me rappelle avoir passé, du temps où j’étais célibataire, de nombreuses soirées à dessiner. Je dois avouer que ce qui m’inspire le plus, ce sont les voyages et les paysages, les édifices (je préfère à bâtiments) anciens, et les ruines. Mais j’adore aussi les visages, leurs parties sombres, lumineuses, le doux regard de la lumière sur eux même si les peindre est plus délicat. Je pars toujours avec de quoi peindre avec moi, y compris dans les randonnées en montagne.
J’ai dessiné par moment surtout pendant les vacances, il faut avoir un peu de temps pour soi.
J’aurai aimé avoir une vie plus artistique. j’ai été ému en ayant connaissance des vies de la famille Pissaro. Du calme qu’apporte la peinture. Mais la vie n’est pas terminée et les enfants étant élevés, peut être un voyage autour du monde d’ici un an ou deux ?
A suivre…
J’illustrerai un peu plus…
Traversée de Pyrénées seconde partie

Dans cette partie, il y a beaucoup moins de ravitaillement. J’ai dormi dans différent refuge et c’est un tel bonheur que de dormir en montagne !
Après le refuge de l’étang d’Araing, qui avait été une étape bien longue, surtout du fait que l’on descend très bas à Fos (500m), je me souviens même avoir couru pour ne pas louper le ravitaillement à Melle. J’avais pris là au moins trois kilogs : fruits frais, fruits sec et également du fromage, du pain…
Le lendemain je pars au lever du jour. Je me souviens être passé par une ancienne mine. Puis je redescend, je déjeune d’un sandwich au gite d’Eylie d’en haut. Il fait vraiment chaud mais je me mets au frais.

Je me repose un peu puis grimpe vers le col. Je dessine au passage une cabane de pierre dans la montée, il fait toujours bien chaud sur le versant ensoleillé. après la limite de la forêt il y a une bonne odeur de myrtille et des cueilleurs avec leurs peignes.

Au dela du col (? le nom sera à rajouter), je redescends, j’hésite à m’arrêter à la première cabane et finalement je continue à descendre vers une autre cabane après avoir traversé un versant nord avec de la végétation luxuriante et un chemin souple sous les pieds. Dans cette cabane arrive après moi un couple d’espagnol, Jesus etNoemi Ils partagent (c’est plutôt dans ce sens là) leur repas chaud et préparé avec moi. Je crois qu’il me reste encore une orange, je trouve le goût des oranges délicieux en altitude. Il y a un petit peu de bruit pendant la nuit. En ouvrant un placard je trouve des loirs, que je laisse là tranquille, ce sont les gardiens de la cabane (je pense qu’il y en à peu près dans chaque cabane !). Cela me rappelle mon séjour près de Lannemezan en 1998 où il y avait aussi des loirs dans le grenier.
Le lendemain, je poursuis, le temps se couvre. Je fais un dessin vu de la cabane d’Artaran
J’aperçois une vipère dans la montée.

De souvenir, je croise des Espagnols près du col suivant, ils font tous la boucle du Passaran (5 gites, 5 jours)

Je passe et déjeune au gite du mont Vallier. Je dors ensuite dans une cabane de grauillès, je suis dans le brouillard, un peu triste au milieu de cette belle montagne, je dessine un peu tout de même les fleurs environnantes.

Le lendemain même temps bien brûmeux, j’attends un moment que le brouillard se lève. Il y a de beaux étangs.

Le temps se découvre, je passe au Port de la Core, où il ya encore des cueilleurs de myrtilles. Il y a une particularité à la montagne que je dessine : un coté très vert et l’autre très jaune, nature du terrain? source ?
Je continue la descente jusqu’au gite d’Esbintz où nous sommes reçus très chaleureusement. Un vrai plaisir !


Le lendemain, je sens la lassitude et la fatigue faire son effet, cela ne m’empêche pas de dessiner. Je me trompe à plusieurs reprises vers Aunac puis ensuite dans un village où je loup l’embranchement. Je monte ensuite à travers bois dans l’espoir de retrouver le chemin. Je suis peut être à 50 m, là près des ruines d’un chateau, mais trop de ronce, je rebrousse chemin. C’est un signe et je me donne le lendemain en repos.

En dessinant cette grange, je discute avec les propriétaires qui me disent qu’auparavant il y avait des prairies et que les arbres ont repoussés depuis. Il est vrai qu’en Ariège on trouve beaucoup de ruine dans les bois. En fait l’Ariège a été déboisée pour produire du charbon de bois du temps des mines de fer et depuis tout cela a repoussé !

Il y a toujours des torrents, des rivières, des endroits où tremper les mains ou les pieds et se rafraichir ainsi. Ce bonheur et ce petit plaisir je le prends encore lorsqu’il fait chaud à me passer les mains sous l’eau froide.
Je prends ensuite la route pour aller à Ustou et je m’arrêt pour deux nuits à la colline verte à Ustou.

Ustou (un peu d’hésitation dans l’encre pour l’église).

Le gite vu de la table d’hôte

lever du jour vue du gite (j’ai laissé une aquarelle au gite)
Le lendemain je fais quand même une petite excursion pour voir le bout de GR que j’ai manqué la veille, l’occasion d’une aquarelle, que j’ai par la suite agrandie. Il fait à la fois froid et le soleil illumine la feuille de papier blanc, ce qui donne peut être un vert plus fort ?

Le lendemain, départ à l’aube, je passe par Aulus et j’atteins ensuite le refuge de Bassies
Je prends un petit bain à l’arrivée dans un des bras de rivière, l’eau est presque chaude !

Le lendemain, je passe par Auzat (j’avais connu l’usine d’Aluminium, mais je ne reconnais rien). Je coupe rapidement et déjeune au gite suivant à Goulier. Je repars ensuite, il pleut, je commence à fatiguer, je me perds plusieurs fois puis je retrouve le chemin, il pleut encore. A la fin je me retrouve à prendre les lacets interminables car j’ai loupé la fin du GR, à Siguer. La il n’y a plus qu’un gite communal et heureusement d’autres randonneurs qui partagent avec moi leur repas. Des lits avec des matelas, une douche, c’est Bizance !
Le lendemain, mes compagnons me disent qu’ils veulent aller jusqu’au plateau de Beille, je trouve cela bien loin. Je tombe sur une fromagerie perdue dans la montagne avec un accueil chaleureux. Il y a là une famille allemande avec qui j’échange dans leur langue natale, un thé chaud, du bonheur !
Je me perds un peu croise un hollandais avec qui je me lierai d’amitié, je m’arrête pour déjeuner dans une cabane, en bas. Je trouve cela un peu déprimant. je me repose un peu et finalement, le plateau de beille est atteint beaucoup plus vite qu’il n’y paraît.

Cabane du plateau de Beille.
Belle soirée au coin du feu avec de la guitare et du chant, merci à tous !
Je commence à fatiguer et à me dire que je vais terminer là mon périple.
Nous allons jusqu’au refuge suivant, où j’arrive en début d’après-midi. Repas, sieste, dessin…

C’est vu du col de terre nègre. Il fait à vrai dire un peu froid, mais le paysage vaut ce coup de pinceau. Le soir je dessine la vue du refuge.

Le lendemain matin, je pars de bonne heure, mais je me trompe de chemin. C’est mieux de faire cela en pleine montagne que dans un univers de béton. Je sens tout de même la fatigue s’accumuler. Je vais terminer là cette partie. Je marche avec Jan jusqu’à Merens. Nous déjeunons près de L’Estagnol.

Puis nous trouvons le campin à Mérens. Je repars le lendemain matin pour un peu de repos sur la côte. La fin du GR pour le mois de septembre (2016).

eglise de Mérens vue de la gare.


Merens Foix puis Argelès pour un bon bain de mer !
La traversée des Pyrénées : Etsaut – Artigues
J’ai effectuée cette traversée en 4 fois,
La première fois en 2014 ou j’étais accompagné et j’ai réalisé la marche de Saint Jean Pied de port jusqu’à Saint Jean de Luz, la seconde en 2015 où je suis parti de Saint Jean Pied de Port jusqu’à Lescuns.
Puis l’été 2016, j’ai marché d’Etsaut (avant le tunnel de Somport) jusqu’à Merens les Vals (3 semaines) puis de Merens les Vals jusqu’à la Méditerranée, j’ai attendu la fin du mois de septembre pour ce dernier tronçon.

J’ai pris durant cette dernière année davantage de temps et le réflexe de prendre les paysages sur le vif. C’était le premier reportage que je faisais ainsi, j’ai privilégié l’instant en prenant un petit carnet ainsi qu’une petite boite d’aquarelle que j’ai depuis des lustres. Parfois, je me contentais de trait à l’encre de chine que je coloriais ensuite. Je dois dire que les souvenirs me reviennent à chaque fois que je regarde l’une d’elle. J’ai utilisé une stylo à encre de chine « staedler » 0,35, en principe utilisé pour le dessin industriel. Le seul inconvénient de ce type de stylo est qu’il joue le rôle de baromètre, l’air enfermé dans la cartouche pousse l’encre, et fuit… d’où le bon usage de sac étanche…
Je recommence, aujourd’hui 16 juillet, le récit du voyage que j’ai réalisé il y a près d’un an.
Je suis parti tôt le matin d’Angers, pris le train jusqu’à Nantes, puis un Blablacar jusqu’à Pau, puis Pau Etsaut en train puis car. J’arrive vers 16h30 à Etsaut, je me ravitaille et pars sur le chemin de la mâture.
Je dessine le Portalet en montant.

Je monte jusqu’à une petite cabane à la limite du Parc et j’y passe la nuit.
Le 23 juillet, je me sens déjà hors du temps. En montant au col j’aperçois une tâche beige : un izard avec son derrière blanc. Je passe le col, je m’arrête au gite avec une vue magnifique sur le lac, je prends un déjeuner, café et jambon. Puis je descend ensuite à Bious Artigues et me baigne dans le lac, l’eau n’est pas froide. Je descends ensuite à Gabas où il y a une jolie chapelle.
Je reprends ensuite la montée, avec un chemin un peu vertiginieux, un peu seulement. Puis la montée devient (comme toute celle de la fin d’après-midi) interminable. Je suis fatigué ? J’arrive sur le plateua et je décide bivouaquer là. Mon sac bien chargé me fait un peu mal.
Le lendemain, je repart vers 8h, le Gr 10 est à flanc de montagne et je vois en face un station de ski avec un torrent qui serpente, c’est frais…

En montant vers la Hourquette d’ARRE

Je monte ensuite vers la Hourquette d’Arre, le chemin n’est pas glissant, mais il est parfois en dévers et il commence à faire déjà bien chaud, je regrette de ne pas être parti plus tôt. En haut il y a des Névés assez important, c’est ce jour là que Denis Brogniart, disparu près d’un mois auparavant, est retrouvé mort. Je m’arrête près d’un lac où je me restaure et me repose, le temps est un peu lourd avec une alternance de soleil chaud et de nuages humides.
Je m’arrête ensuite à Gourette au CAF, le temps est couvert.

Le lendemain je passe par le col de Tortes. Nous passons par Arrens Marsous où j’envoie mes guides par la poste (c’est la fin du premier guide). Belles Maisons.


Nous passons à Estaing et nous nous arrêtons au camping.

A partir d’Estaing nous montons vers le col d’Ilhéou




Je me baigne au lac d’Ilhéou
Je m’arrête ensuite à Cautterets. Il fait diablement chaud, je dors dans un Gite.
Le lendemain, c’est parti pour Luz Saint Sauveur.
Au col de Riou, je croise le premier de la Transpyrénéa et lui offre un café !

je passe près de Sazos, toujours des églises avec 2 cloches comme deux yeux.

Puis c’est Luz Saint Sauveur, j’y achète une affreuse casquette rouge, mais bien utile !
Nous passons près du chateau de Sainte Marie

Je dors dans un gite à Saint Justin

je me dirige ensuite vers le col de Madamette, je retrouve d’autres randonneurs et nous nous baignons dans le lac de Madamette, c’est divin !

Puis c’est le col de Madamette, il y a encore des névés. La fin de la montée est difficile sous la chaleur mais le bain dans le lac a vraiment fait du bien.


Nous dormons à Oredon, à coté d’un lac. Là un des campeurs a la désagéable surprise de se faire voler du fromage par un sanglier, ce qui de frayeur l’empêche de dormir toute la nuit. Le jour suivant, je me dirige vers Vieille Aure, je passe par une station, la descente semble interminable. en bas il fait lourd, sans un seul bar d’ouvert !
J’essaie de faire une aquarelle de l’église, sans succès (je ne vous la présente donc pas). J’ai quand même rempli mon contrat, avec un dessin minimum par jour !
Puis départ pour encore une grosse journée, avec passage par Azet,

Déjeuner à coté de Germ, le temps se couvre et j’accélère.

(je colorie après, car la le temps presse !), un peu d’orage gronde au loin.
En montant vers le Couret d’Esquierry, c’est très couvert, mais ça va encore.

La descente dans le sous bois avec un sentier meuble est agréable et se fait rapidement, avant le refuge des granges d’Astau.
Le lendemain il pleut, je suis avec un autre randonneur, et nous allons jusqu’à Superbagnère, nous faisons la descente jusqu’à Luchon dans les Oeufs. Là comme par miracle il fait beau. Juste le temps de dessiner un hôtel particulier de Bagnère de Luchon.

Le lendemain je repars en début d’après-midi et je dors dans la cabane au dessus d’Artigues.

Le ciel est couvert le soir en arrivant et le lendemain à 5 h la mer de nuage descend dans la vallée (je rajouterai les photos). C’est parti pour une longue journée.
Il y a une vue panoramique avec la mer de nuage. Je croise de nombreux izards le long de la frontière, c’est un passage féérique, seul au milieu de tout cela.


Je redescend jusqu’à Fos pour remonter jusqu’au refuge de l’étang d’Arraing. Je fais plusieurs haltes près de torrent afin de mouiller mon thee-shirt, c’est divin et ça marche bien ! J’arrive là haut à la limite de l’hypoglycémie, mais l’accueil est très chaleureux !
Voyage en Israel
#Israel #Jerusaleme #Deadsea
La Mer Morte vue de Massada ; le sel se dépose sur le fond et donne ses couleurs si particulières du bleu au vert émeraude.
Nous avons fait avec ma fille Marie un tour d’Israël, en commençant par Césarée et Saint-Jean d’Acre, puis la frontière nord avec le Liban, ensuite les « Hauts du Golan » avec ses forteresses et les ruines de cités antiques, ensuite nous sommes passés par le Lac de Tieberiade ou Mer de Galilée puis nous avons visité la vieille cité de Jérusalem et les alentours, principalement le Mont des Oliviers. Nous sommes ensuite partis vers la Mer Morte et la forteresse de Massada ; au retour, nous sommes passés par Ashkelon. Le dernier jour j’ai pu dessiner une vue de l’ancienne cité d’Appolonia ou plutôt de la forteresse croisée qui lui a succédé. J’ai réalisé la plupart des dessins sur place ; quelquefois j’ai terminé la mise en couleur plus tard sur un carnet de croquis, la qualité du support n’est pas constante… Je n’ai pas représenté tous les lieux, ce que je ferai peut être plus tard à partir de photos ou de croquis déjà commencés ; je vous livre pour l’instant ce que j’ai déjà réalisé.

Césarée

Saint-Jean d’Acre, la porte, le dôme et minaret de la mosquée « Al Jazzar »

Haifa, sur la route, temple Ba’hai, religion récente et particulière

Les ruines de la cité d »Agrippa

Muraille à côté de la cité d’Agrippa

La porte de la cité de Nimrod, des pierres de voutes ont glissé (tremblement de terre ?)

L’intérieur de la forteresse de Nimrod, qui est sur un éperon au-dessus du site d’Agrippa

Une fontaine dans la forteresse (qui avait aussi ses grands réservoirs d’eau et une piscine).

La forteresse de Nimrod, vue du bas

Une mosquée de Tzafed, dans les « Hauts du Golan »

Le lac de Tibériade (mer de Galilée), vu de Tibériade

Les montagnes environnantes au-dessus de Tibériade

Détail de l’ancienne cité de Bet She an, qui était dotée de nombreux bains et piscine, avec un réseau d’eau important.
JERUSALEM
Ce qui m’a marqué, c’est surtout le contraste entre les rues bondées, le souk et les églises ou, encore plus impressionnant, l’esplanade de la mosquée, immense avec beaucoup d’arbres et qui m’a laissé un sentiment de paix.

Jérusalem, un passage dans la cité
A côté du Mur des Lamentations
Mosquée et détails près du dôme.

Le dôme du rocher

Le dôme du rocher, autre vue

Le dôme du rocher, le Saint Sépulcre et le Mont des Oliviers vu du toit de l’Hospice Autrichien.

Coucher du soleil sur un toit, à côté de la tombe de David.

Le clocher du Saint Sépulcre et une mosquée avoisinante.

Le Jardin tranquille d’une « Guest House »

En allant vers le Mont des Oliviers, la tombe d’ABSELOM

Vue du Mont des Oliviers
LA MER MORTE ET MASSADA
Nous sommes partis ensuite, le soir du lundi de Pâques, vers la Mer Morte. Là, il y a une très ancienne forteresse sur un plateau qui surplombe la Mer Morte. Le dispositif d’alimentation y est ingénieux, les eaux sont captées dans de grandes citernes à flanc de montagne et ensuite remontées par la force animale sur le haut du plateau. La prise de cette forteresse par les romains a été un épisode sanglant de la révolte juive du début de notre ère.

Le côté nord de la forteresse de Massada

La Mer Morte vue du côté nord de Massada
La fin du voyage

Une muraille de la forteresse croisée de la cité d’APPOLLONIA (à Hertzilya, à coté de TEL AVIV)
ATHENES
Je suis passé par Athènes, l’occasion pour une dernière aquarelle.

A bientôt…